Le compte administratif 2009 de la ville des Clayes, quelles conclusions en tirer?

Le compte administratif 2009 de la ville des Clayes a été présenté au conseil municipal des Clayes sous Bois lors de sa séance du mardi 29 juin. Quelles en sont les grandes lignes et à quoi sert il ?

Le compte administratif rend compte de la réalisation des dépenses et recettes de l’année précédente. Il permet d’établir une analyse financière, d’apprécier l’écart entre les propositions de dépenses et de recettes adoptées lors du vote du budget primitif (BP), et la réalité de leur exécution. A ce titre, son examen constitue un acte majeur de la vie communale.

Le budget du Centre Communal d’Action Sociale, qui jusqu’à maintenant n’était pas en totalité consommé, a été réalisé à 95%.

Le CCAS est l’outil qui permet à la commune de développer différentes activités et missions légales ou facultatives en direction des personnes âgées, proposer des aides aux personnes handicapées, aux enfants, aux familles en difficulté et lutter contre les exclusions. Il n’était pas normal que les années précédentes ce taux de réalisation ne soit que 80 %.

Autre sujet évoqué lors de l’examen de ce compte administratif fut l’endettement de la ville. Depuis plusieurs années la dette ne cesse d’augmenter. Entre 2008 et  2009 elle progresse à nouveau de 600 000 €.

Ce niveau d’endettement devient préoccupant.

Certes des équipements ont été réalisés : l’espace P Noiret, le réaménagement de la place de la mairie, l’acquisition et l’aménagement de la mairie annexe dans le quartier nord, mais dans le même temps, de nombreux terrains, propriétés de la ville, ont été vendus et les impôts ont augmenté en 2009 (+12%) ce qui aurait du conduire à un autofinancement.

Cette évolution, si elle devait se poursuivre risquerait de mettre en danger les finances de la commune, et empêcher celle-ci de répondre au mieux aux besoins des Clétiens.

Voilà ce que j’ai souhaité rappeler lors de cette séance. Préparer l’avenir des Clétiens, c’est se garder des marges de manœuvre financière pour leur proposer des politiques réactives à leurs difficultés quotidiennes.