Quelle intercommunalité pour nos communes ?
Lors du conseil municipal du 26 juin les élus avaient à se prononcer sur le Schéma départemental de coopération intercommunale proposé par le Préfet des Yvelines,. Ce projet propose de regrouper nos trois communes Plaisir, Villepreux et les Clayes sous Bois.
Cette proposition, en effet, correspond à une attente des habitants qui ne comprennent pas pourquoi les démarches d’amorçage de ce projet n’ont pas encore été entamées. J’ai d’ailleurs été réélu en mars dernier en proposant le regroupement de ces trois communes.
Cette association n’a rien de fantaisiste et repose sur la prise en compte des réalités du territoire ainsi que des besoins des habitants : ce rapprochement intercommunal serait bâti sur un seul et même bassin de vie. Au-delà de la continuité territoriale et urbaine qui serait affichée par cette entité, certains jalons ont naturellement été posés dans ce sens, cela est indéniable.
Ce bassin de vie possède déjà ainsi de nombreux atouts : citons l’existence d’un bassin économique et commercial évident, une piscine intercommunale, des syndicats de gestion et l’assainissement, une migration des populations intercommunale…
Madame le Maire à, dès le début de son précédent mandat, interrompu le processus de constitution d’une intercommunalité regroupant ces trois communes. Elle a sollicité l’adhésion à Versailles-Grand-Parc, demande qui c’est soldée, fort logiquement, par un refus. Maintenant en refusant toujours une coopération avec la ville de Plaisir, la majorité municipale demande l’adhésion à la Communauté d’Agglomération de Saint Quentin en Yvelines (CASQY). On peut s’interroger sur sa vision de notre territoire.
Quel serait l’intérêt pour la ville des Clayes de rejoindre une structure existante ? Pour quels projets ? C’est avec nos voisins que nous devons bâtir une intercommunalité répondant aux besoins des habitants, plutôt que de rejoindre une structure existante où nous n’aurons rien à choisir ou à décider.
Par ailleurs, cette intercommunalité entraînerait des économies d’échelle par la mutualisation des services, ce qui nous permettrait, parallèlement, de proposer d’autres services très attendus de la part des habitants. Je pense en particulier à un réseau de transport, une politique culturelle cohérente, la création de crèches supplémentaires, de logements,…
Ce projet, extrêmement prometteur en termes de création de politiques publiques utiles et raisonnées, ainsi que d’amélioration des conditions de vie des habitants, ne doit pas rester une coquille vide. Maintenant que l’État affirme son soutien à un tel projet, les Maires des trois communes concernées doivent mettre de côté leurs inimitiés pour développer ce projet.
A l’avenir, cette intercommunalité de presque 60 000 habitants est appelée à se développer ; son attractivité est, il ne faut pas l’oublier, étroitement liée au volontarisme politique des maires qui la composent.